mercredi 11 février 2015

Les matières enseignées en hypokhâgne (en détail), et les options


Mais, pourquoi elle parle de ça elle ?

Ça ne vous intéresse pas ?
Mais si
Mais non
Mais si
Mais non, on s'en fiche, c'est comme au lycée
Oula. Non !

Les matières enseignées en hypokhâgne

Le tronc commun: français, philo, histoire, géo, latin, culture antique
Les langues vivantes: 2 au choix (anglais, espagnol, italien, allemand...)
Les options: géo, latin, grec, LVB, théatre, ciné, musique, histoire des arts --> EN SACHANT QUE un établissement ne propose pas (forcément) toutes ces options (d'où l'intérêt de faire attention quand tu t'inscris dans tel ou tel établissement).

Le français: 5h
Approfondir tes connaissances littéraires à coups d'exposés, de lectures et d'explications de textes, tel sera ton objectif (jeune padawan). Comme en 1ere/Tale, tu étudieras les genres (théâtre, poésie, roman) et une oeuvre au moins pour chaque genre. Comme je l'ai dit quelque part, c'est une sorte de remise à niveau. Sans oublier la dissertation qui rythmera ton année (11 pour ma part, en comptant les concours blancs).

La philo: 4h
Soit j'ai reçu un mauvais enseignement en Tale, soit la philo change radicalement de la Tale à l'hypokhâgne tellement ça devient compliqué et incompréhensible. Pour autant, comme en Tale, tu étudieras x thèmes à grand renfort de lectures et d'auteurs choisis par ton cher/ta chère professeur-e. Et la dissertation et la méthodologie rythmeront aussi ton année.
PS: au bout d'un moment quand même, les cours sont compréhensibles.

L'histoire: 5h
Des thèmes choisis par le/la professeur-e (exemple pour moi : la religion des grecs, la mort au Moyen-Âge, l'époque victorienne...), rythmés par la méthodologie, la lecture et les dissertations (voire les études de texte).

La géo: 2h
Comme tu n'as jamais vraiment fait de géo, remise à zéro ; x thèmes étudiés selon des pseudos-directives (je me souviens du chapitre sur les drogues...) qui te permettent de... faire de la géo, des cartes, des croquis, et des schémas. Et des dissertations. Et de lire, aussi.

Les langues vivantes: 6h
LVA = 4h
LVB = 2h
Dans tous les cas tu étudies des textes, des époques, et tu apprends à faire des commentaires de 1000 pages et de bonnes versions. Petite remise à niveau en grammaire qui ne fait pas de mal ; vive les listes de vocabulaire !

Le latin: 2h
Désolée, mais personne n'y échappe... à Edouard Herriot il y a 2 groupes : les continuants et les débutants. Si tu es continuant.e comme moi mais que t'es une nouille en grammaire, sache que tu auras à la fin de l'année le même niveau que les débutants (MAIS pas en version).
En tout cas, rassure-toi : les profs (sont désespérés et) savent très bien que rares sont les élèves excellents en latin, alors ils y vont lentement au début. Mon seul conseil : apprends la grammaire.

La culture antique: 1h
Comme l'explique si bien son nom... selon un thème donné pour les 2 ans à suivre (ton hypokhâgne -avec la culture antique et le latin- et ta khâgne -avec le latin-), tu étudieras des textes et encore des textes à propos de ce thème. De mon point de vue, c'était une des matières les plus intéressantes, qui n'a rien à voir avec le latin ou le grec, et qui peut juste devenir passionnante.

Les options

Les langues vivantes OPTION: 2h
Cette option concerne la LVB. C'est 2h en plus, où tu fais la même chose que d'habitude. Sauf que c'est 2h en plus.

Les langues anciennes OPTION: 2h - 4h pour le grec
Les 2h concernent le latin, continuant ou débutant, et tu fais exactement la même chose que les 2 autres heures.
À Edouard Herriot, les 4h de grec débutant sont obligatoires parce que ce n'est pas possible d'apprendre une langue ancienne avec seulement 2h de cours. Et généralement, les grecs continuants (sisi ça existe) prennent les 4h. L'enseignement est le même qu'en latin : grammaire, conjugaisons, déclinaisons, et versions.

La géo: 2h
Préambule à la spécialité géo de khâgne, tu apprendras à étudier des cartes, des cartes, et des cartes, et faire des commentaires avec ces cartes. Je la considère comme une option "lourde" parce qu'elle demande beaucoup de travail perso (apprentissage par coeur, méthodo, tout ça).

C'est bon, t'as fini ?

Mmh... nope.

Les options qui suivent sont particulières car
1) elles ne doivent pas être prises "à la légère": celles et ceux qui les choisissent sont des passionné-es
2) elles deviendront sûrement ta spécialité en khâgne
3) ce sont des options plus sélectives que les autres
4) ce sont des options "lourdes" (4h)

Je ne fais aucune de ces options, mais je signale quand même leur existence. Musique et histoire des arts ne sont pas proposées à Edouard Herriot donc je n'en parle pas.

Le théâtre OPTION
Si tu suivais l'option théâtre au lycée, si tu pratiques le théâtre, si tu as de solides connaissances en théâtre, et si les dissertations, les mises en scène et tout ce qui va avec te passionnent, cette option est faite pour toi. --> la pratique (mais si, tu sais, quand tu joues sur scène) ne représente que 20% des cours.

Le ciné OPTION
Si tu présentes exactement les mêmes critères que pour le théâtre mais version ciné, cette option est pour toi.

(La musique)

(L'histoire des arts)


Le choix des options

Être stratégique. Toujours se poser les bonnes questions et anticiper au maximum :
- qu'est-ce qui sera le plus utile (dans ma moyenne) cette année ? Le latin, ou la géo ?
- est-ce que 2h de LVB c'est assez ?
- qu'est-ce qui me servira pour plus tard ? Je veux plutôt être archiviste, ou urbaniste ?
- est-ce que je supporterai x heures de cours en plus de la 30aine d'heures de cours et les x heures de travail perso ?

En sachant qu'à Edouard Herriot, il faut choisir 2 options minimum. Tu peux en choisir plus, mais avec les semaines chargées, c'est plutôt pas conseillé.

Exemple: j'avais choisi latin (un peu par défaut, j'avoue, mais c'est sympa le latin...) et LVB espagnol (2h me paraissaient bien peu). Et j'ai aussi été "virée" de l'option géo parce que je n'étais pas prioritaire (mais tant mieux finalement, j'aurais pas survécu sinon). Finalement, ça me faisait des semaines "tranquilles" avec des options "pas trop lourdes" qui permettent d'être régulier dans toutes les matières.

Attention à la sélection: elle concerne les 4 dernières options évoquées mais aussi la géo. --> notamment à cause du matériel (fournir 40 cartes ou 20 caméras est un peu compliqué) et de la notion même d' "option" (le but n'est pas d'avoir des classes de 30 élèves).
Bref, si tu veux prendre ces options, il faut vraiment que tu sois intéressé.e voire passionné.e.

Mais non, t'inquiète.


Retiens l'essentiel:
les cours sont beaucoup plus intenses et "fournis" qu'au lycée, ils t'apportent une solide méthodo et des méthodes de travail (sisi). Le niveau est beaucoup plus élevé : il y a comme un immeeeeense fossé entre la Tale et l'hypokhâgne. Moins d'heures de cours = beaucoup plus de boulot. Mais hypokhâgne = 10000 fois plus intéressant et stimulant que terminale.



Une joyeuse journée en khâgne (et mon "planning")


J'ai remarqué que les futur.es hypokhâgneux.ses posent souvent cette question:
COMBIEN DE TEMPS TU TRAVAILLES CHEZ TOI LE SOIR MOTHAFUCKA ?

Le fait est qu'il n'y a pas de réponse.
C'est au cas par cas, tu peux très bien avoir une semaine sans DS, sans kholle (oral), sans dissert, sans DM, et avoir une semaine avec 2 kholles, 1 DS le samedi matin, 3 DS dans la semaine, et quelques devoirs par-ci par-là.

Bref, voici donc
l'exemple-type d'une de mes journées: le jeudi.

Car c'est là que j'ai le plus d'heures de cours : 7h (8h-13h, 16-18h) dont 2h d'option (latin) et 2h de spécialité (lettres modernes).

/!\ je suppose que tous les cours ne se déroulent pas de la même façon d'un établissement à l'autre : je parle toujours de ce que je connais (lycée Edouard Herriot)...



6h30 : RÉVEIL. C'EST PARTI ALLEZ DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR

7h40 : hey ho, hey ho, on retourne au boulot... (j'y vais à pied, 20min de marche ça réveille)

8h-10h : 2h d'histoire où on retravaille le cours (qu'on a en polycop' chez nous --> c'est à nous de le lire et de le travailler), où on présente des fiches de lecture, des plans de dissertation. (Et où j'avoue on dort : l'absentéisme est le plus fort en histoire, à raison de 2h/semaine...)

10h-12h : latin. Cette merveilleuse langue qui répugne beaucoup d'hypokhâgneux.ses (et de khâgneux.ses) (et de khubes) à coups de versions, de grammaire, de déclinaisons et de conjugaisons, et de tests.
Note : sache qu'en khâgne tu n'auras pas forcément de latin : clique ici pour en savoir plus.

12h-13h : français. Place à l'explication de texte présentée par une personne à toute la classe.

13h-14h : pause (genre tu manges, tu vas aux toil... bref.).

14h-16h : travail en "mezza" (la salle de perm' d'Edouard Herriot). Non, t'inquiète pas, tu t'ennuieras pas, oui, t'inquiète pas, t'auras toujours du travail à faire si tu ne passes pas une kholle entre temps.

16h-18h : lettres mo. Les 2h qui peuvent être les plus longues de toute ta vie chaque semaine. Mais si t'écoutes, tout va bien. Si t'écoutes.

C'EST L'HEURE DE RENTRER ET T'AS JUSTE ENVIE DE DORMIR.


Malheureusement non, désolée, faut penser à ta nourrir aussi.

18h30-19h30 : travail, le temps de faire cuire les pâtes (l'eau qui bout est si vite oubliée).
Jusqu'à 20h30, 21h : pause manger/détente (oh, un épisode sauvage de [la série que tu veux] apparaît !).
21h-22h30 : travail, généralement : révisions pour le ds du lendemain, fichage de tel ou tel cours, révisions pour le DS de samedi. Si rien de tout ça...
22h ou 23h : dodo.

En conclusion: peu de travail perso à la maison (de 14m2) en cette si agréable journée du jeudi.
Je pourrais bosser plus, comme je pourrais bosser moins. À chacun.e de voir ce dont il a besoin, certain.es se couchent à 21h, ils.elles en ont de la chance, grâce aux heures libres passées en mezza.


Ce qui est cool à Edouard Herriot

Les "trous" partout et les horaires sympas (en gros 27h de cours/semaine en khâgne). On passe moins de kholles et on a moins de DS qu'au lycée du Parc par exemple (à tout hasard). C'est vraiment super pour pouvoir travailler et rattraper ton retard perpétuel...

MAIS il faut savoir que ton "planning perso" changera toutes les semaines à causes des "IMPRÉVUS", style:
- une dissert de français (si t'es comme 80% des khâgneux.ses, il y a 90% de chances que tu la finisses la veille, voire le jour même)
- une dissert de philo
- des "points de culture G" le soir après les cours (voir article ici)
- une kholle à 18h
- etc, etc


"Planning perso" ?

Si comme moi, tu es plutôt du genre procrastinateur.trice, sache qu'en prépa la seule chose que tu feras la veille si tu t'organises bien c'est ton commentaire en anglais.
La prépa est fatigante, mais si en plus tu prends trop de retard tu finiras exténué.é. 

La seule solution que j'ai trouvée pour me faire travailler : faire des plannings. Des listes. Pour tout. Partout. Tout le temps. 

Mon beau "planning", de fin novembre à début février

Si tu l'organises bien et que tu arrives à le respecter, tu n'auras presque plus de retard dans les devoirs. Note : je ne compte pas tous les articles à lire en français ou en géo, qui ne sont pas des "devoirs" donnés par les profs, et qui rythment ton année... Je les ajoute bien sûr à mon planning, mais c'est "en plus", c'est le travail perso vraiment perso.

Enfin, faire un planning, c'est mon conseil. J'en fais aussi pendant les vacances et ça m'est super utile rien que pour y voir plus clair, entre les 36000 dossiers à lire, les 10 cours à ficher et les 3000 versions à faire.
Cette méthode ne marche pas pour tout le monde, mais l'essayer peut être révélateur.


En résumé voilà une journée complètement banale en khâgne, qui fait beaucoup penser à celle du lycée... à part que ton cerveau est beaucoup plus stimulé et donc, avec moins d'heures de cours, une journée en prépa est beaucoup plus fatigante qu'une journée au lycée.

Quoiqu'il en soit, la prépa demande beaucoup d'investissement et de travail personnel.
1h30 le soir, je dirais que c'est le minimum.


PS : pour en savoir plus sur chaque matière enseignée, voir ces articles :
- en khâgne



Joyeux topo administratif: les crédits ECTS


Un des atouts principaux de la prépa: son système d'équivalences.

Mmh toutafé...

Mais keskecé ?

Commençons par le commencement:
les crédits ECTS (European Credits Transfer System) permettent aux étudiants européens de faire reconnaitre leurs années d'études dans les pays européens.

Parlons ensuite de LA FAC:
(Oui. Car la prépa est indéniablement liée à la fac. Mais on en reparlera, je crois.)

Un semestre à la fac = 30 ects
Une année de fac = 2 semestres = 60 ects.
(Bon après si t'es fort en calcul t'as compris qu'une licence (3 années d'étude) = 180 ects, etc etc)

Viens ensuite ce qui nous intéresse:
le système d'équivalences.

C'est ça qui te sauve si jamais tu ne vas pas en khâgne (pour diverses raisons), ni en khube, et que tu n'es pas pris.e à l'ENS:
1 année de prépa = 1 année de fac = 60 ects = année d'étude reconnue = si tu quittes la prépa, tu peux continuer l'année d'après là où tu t'en étais arrêté.

Exemple: je suis en khâgne, j'ai donc 1 année d'étude validée (l'hypokhâgne) et normalement (je le saurai au prochain conseil de classe) 1 deuxième année (la khâgne). J'aurai donc à la prochaine rentrée de septembre 2 années d'études (120 ects) et je rentrerai en licence 3.

Elle est pas belle la vie ?


CEPENDANT
Cependant
(il y a toujours un cependant dans toute bonne administration)

il faut faire attention à plusieurs trucs.

1- 95% des gens ont leur équivalence, mais il y a toujours ces 5 petits % restants dont tu peux faire partie.
pour ne pas avoir ses équivalences, il faut vraiment être beaucoup absent et ne pas du tout travailler (rassure-toi, en prépa, ça ne se peut pas, en fait).
La prépa ne prend pas en compte que tes notes (par exemple, si on considère ma moyenne générale de 8,5 en hypokhâgne... peu de chances pour que j'ai mes équivalences. Et pourtant !).
Pour avoir tes équivalences, il faut être sérieux-se, régulier-e et motivé-e. Il faut faire ce qu'on attend de toi, c'est tout. Un-e élève assidu-e est un-e élève qui travaille et c'est tout.

2- bien choisir tes équivalences
car tu ne peux pas valider de crédits dans des matières qui ne sont pas enseignées en prépa A/L (comme les maths, le droit, etc). Tu dois donc choisir tes équivalences en fonction des matières enseignées en prépa: français, histoire, géo, philo, LVA, LVB.
Exemple: j'ai validé ma licence 1 de lettres modernes.
Note: tu choisis tes équivalences en toute fin d'année. Elles sont donc souvent liées à la spécialité que tu as choisis pour la khâgne (exemple: je suis en spécialité lettres modernes) et, aussi, aux matières dans lesquelles tu réussis (le plus). Ne pas prendre mon exemple: ma moyenne de français était ma moyenne la plus faible en hypokhâgne et j'ai eu mes équivalences en lettres modernes.

3- il existe des doubles-équivalences
comme à la fac, en fait (système de double-licence où tes horaires sont aménagés pour deux enseignements distincts). Si tu es vraiment bon, souvent dans les 15 premiers de la classe, ou que tu as de très bonnes notes dans les matières demandées en équivalences, tu peux demander une double-équivalence. Exemple: lettres modernes-anglais.
Ça peut être très pratique si tu ne sais pas encore exactement ce que tu veux faire.

4- la khube n'est pas toujours reconnue comme une année d'étude
c'est ce qui est arrivé à la madame qui tient le blog yesyoukhagne (<-- article très intéressant sur l'illusion qu'est la BEL et l'administration de pas mal d'établissements). Certaines facs n'accordent pas le diplôme de licence après tes 3 années d'études en prépa parce que la khube est comme un "redoublement"... puisque c'est une 2e khagne. Donc tu t'es un peu fait avoir. Mais je n'ai pas beaucoup entendu parler de cette non-reconnaissance d'année d'étude.
Note: les universités Lyon 2 et Lyon 3 reconnaissent la khube comme une année d'étude. Elles font passer un oral en fin de khube pour savoir si t'as le niveau licence (et généralement: oui).

5- la paperasse, encore et toujours
c'est si compliqué que j'ai un seul conseil à te donner: ne perds surtout pas les originaux des papiers qu'on te donne après le conseil du 2e semestre (à la fin de l'année, à Edouard Herriot c'est carrément après le début des vacances). Tu as pas mal de temps pour faire valider tes équivalences, mais plus vite c'est fait, plus t'es tranquille.

6- l'inscription en fac
c'est très flou. Est-on obligé d'être inscrit en fac pour demander ses équivalences ? Je me suis inscrite dès le début de la prépa en fac (j'en reparlerai) mais j'avoue que cette question m'échappe. Je me renseigne, et je vous éclaire (fiat lux comme dirait l'autre).


Si t'es comme ça après lecture de cet article:


c'est normal.

Tu verras, quand tu seras en prépa, ce sera clair comme de l'eau de roche... (mais il faudra toujours faire face à l'administration)

Retiens l'essentiel:
la prépa littéraire A/L te permet d'avoir des crédits ects qui permettent aux facs de reconnaitre tes années de prépa. Bonne nouvelle: tu ne souffres pas pour rien !



mardi 10 février 2015

Se préparer à l'entrée en hypokhâgne


Tu as été accepté.e, le compte à rebours est lancé :
il faut te préparer à entrer en prépa littéraire.

C'est-à-dire: NE SURTOUT PAS SUIVRE MON EXEMPLE ET NE PAS GLANDER TOUTES LES VACANCES ou : les quelques conseils de moi-même (qui peuvent être adoptés ou non).


La préparation intellectuelle/cérébrale/etc

- les longues, très longues listes de lecture qui balayent tous les siècles dans toutes les matières (surtout en français, en fait) et que tu dois lire en moins de deux mois

Avant les vacances

Quand tu découvres la Critique de la faculté de juger de Kant

Quand il te reste 15 livres à lire d'ici la rentrée et que tu te fais un planning par jour

Quand tu lis partout, partout, absolument partout

Quand c'est la rentrée et qu'il te reste 10 livres à lire

Si tu as des vacances "chargées", c'est presque impossible de réussir à tout lire et surtout de tout retenir. J'ai lu 5 livres en une semaine, ça se fait. Mais c'est pour la bonne cause: essaye juste de faire de ton mieux (c'est-à-dire lire tous les livres dans la mesure du possible).

À Edouard Herriot, ils sont plutôt gentil s: on n'a pas eu de test de lecture direct à la rentrée, mais on a étudié certains livres en long et en large (français, philo, géo, anglais notamment) ou eu des tests de lecture durant l'année (français essentiellement : quelques 25 livres à lire c'est pas rien non plus).

La question du fichage : certains marchent avec des fiches, d'autres non. Je fais partie de ceux qui fichent, mais je ne l'ai pas fait avant l'hypokhâgne 1) parce que ça sert à rien 2) parce que j'avais pas le temps 3) parce que c'est moins utile que pour la khâgne où tu as un programme et moins de livres à lire. Si tu veux gagner du temps, retenir les grandes idées de Kant ou l'intrigue principale des Nuées d'Aristophane suffira !


- remise à niveau de ta culture G


La culture générale, c'est exactement ce qu'il m'a manqué.
Explications : j'avais un an de français et de curiosité littéraire en moins que les L, mais aussi beaucoup de lacunes niveau spectacles vivants. Je n'avais jamais vraiment lu de grands classiques, je ne connaissais pas les dates ni le siècle de Racine (au pif). Ça se sent beaucoup, mais ce n'est pas irréversible : les profs savent que tout le monde vient d'horizons différents et ils sont là pour t'aider. Mais autant commencer pendant les vacances d'été, non ?

Si je revenais en arrière :
- j'écouterais des émissions sur France Culture (oui. Désolée)
- je regarderais des émissions à la télévision, sur n'importe quoi en lien avec la littérature française et [ta LVB], l'histoire et la géographie (des chaînes comme LCP, Arte) ou des vidéos trouvées un peu partout (Youtube et l'INA regorgent de choses fascinantes)
- je lirais des revues spécialisées, des articles (sur les auteurs que je dois lire, ou sur x mouvement littéraire, etc), via des sites comme cairn.info, ou des magazines comme Télérama...


La préparation psychologique
là, dans tous les cas, t'as juste à te faire rentrer dans la tête que plein de choses vont changer

- tu pars de chez toi


Un coup de blues est si vite arrivé...
Si tu déménages, tu emménages (ah bon ?), et c'est plutôt sympa de se faire un nid douillet de ton nouveau chez-toi :)

- tu t'engages pendant 2/3 ans (normalement) à ne plus (vraiment) avoir de vie sociale


- pendant les premiers mois, tu seras désespérément nul.le


Et, dans le cas où ça n'arrive pas, tu seras bien content.e de réussir !
/!\ Attends-toi quand même à voir ta moyenne chuter radicalement. C'est ce qui m'a permis d'avoir 3 à la première dissert de français sans être choquée...


En résumé : la prépa n'attend que toi !




Comment entrer en prépa littéraire A/L, quels choix faire, et surtout qu'est-ce que j'en dis


Quand j'ai appris que j'avais été acceptée en prépa


Bon, disons que là, t'as décidé d'aller en prépa A/L, que t'es motivé.e, que t'es inscrit.e sur APB, que t'as tout fait comme il faut.
ET ENSUITE ?

Choisir sa prépa

Là, tout dépend de ce que TU attends.
Une prépa où le niveau est excellent ? Une "petite" prépa tranquille où l'objectif n'est pas d'intégrer l'ENS à tout prix ? Une prépa qui met la pression ? Une prépa qui t'offre un cadre de travail ? Une prépa pas trop loin de chez toi ? Une prépa où tu pourras continuer à avoir une vie sociale ? Une prépa qui propose des options qui t'intéressent ?

Se poser les bonnes questions et faire des portes-ouvertes n'est pas négligeable. Entrer en contact avec des étudiants/des ex-étudiants de telle ou telle prépa est très intéressant, parce qu'ils peuvent t'expliquer ce qu'ils vivent/ont vécu.
Il existe des forums (comme sur études-littéraires) où plein d'élèves se posent les mêmes questions.

Bref, toi seul.e peut savoir ce que tu veux/espères. Je dirais que l'important c'est qu'au résultat, tu te sentes bien. Faut juste bien chercher pour ne pas se tromper ! (ça serait bête d'entrer dans une prépa où tu ne te sens pas bien et où t'as juste envie de pleurer toutes les larmes de ton corps...)


Entrer en prépa

Pour entrer en prépa, il ne faut pas "avoir un excellent niveau" et faire tout un tas de trucs compliqués. Il faut juste un niveau satisfaisant. Il n'y a pas de réponses à "comment": chaque prépa décide de ses attentes. Il y a des prépas très exigeantes, d'autres élitistes, d'autres pas du tout.

Ce serait mentir que de dire que toutes les personnes qui ont travaillé peuvent entrer en prépa alors j'apporterais cette nuance: toutes les personnes qui ont travaillé et qui ont "réussi" peuvent entrer en prépa.
La prépa, c'est sélectif. Si tu as par exemple 10 de moyenne dans un lycée où le niveau est considéré comme "facile", il y a peu de chances que tu sois pris.e.

Bref, rassure-toi, la moyenne générale n'est pas le seul aspect pris en compte par les prépas:
elles regardent aussi (et surtout) les matières qui les intéressent, tes appréciations, ton "taux d'absentéisme", le niveau de ta classe et de ton lycée, et les notes des épreuves anticipées du bac (français donc notamment).
Par exemple, si tu es en S et que tes matières scientifiques sont en mode 11-12 mais que tes matières littéraires sont en mode 14-16, tu peux avoir tes chances en prépa littéraire.

J'allais oublier:
même si les L sont favorisés, les ES et les S peuvent tout à fait entrer en prépa A/L s'ils sont intéressés et qu'ils ont de bons résultats dans les matières littéraires.


La paperasse

Une fois que t'as trié tes voeux sur APB, envoyé ton dossier, que t'as eu tes résultats et que ô joie tu as été pris.e, il faut finaliser ton inscription. Là encore, ça dépend des prépas, mais il me semble qu'il est souvent demandé de venir sur place à telle ou telle date pour confirmer son inscription et rendre un (autre) dossier. C'est toujours cool de pas être à l'autre bout du monde à ce moment là.


Ce qui fait la transition avec ce dont je peux parler en étant sûre à 100%:
comment ça s'est passé pour moi ?


Bon, j'ai un peu résumé le "comment entrer en prépa" mais c'est juste parce qu'il n'y a aucune recette miracle. Du coup quoi de mieux que de vous parler de mon expérience ?

J'ai choisi ma prépa

J'ai fait une 1ere et une Tale ES et après m'être dit que "ouais, la prépa, finalement, ça peut être pas mal" (un peu par dépit, j'avoue, parce qu'en terminale j'étais aussi paumée que Lady Gaga en maillot de bain au pôle sud) j'ai choisi quelques critères... trois, en fait:
- proximité (région et alentours)
- pas de pression
- public

J'habite en Rhône-Alpes, et voici, dans le désordre, les lycées publics que j'avais choisi (en plus de quelques licences d'hist/d'info-com/de lettres):
- Fauriel (Saint-Étienne, proximité maximale, "petit" lycée sans trop de pression)
- le Parc (Lyon, proximité niveau 2, gros lycée avec pression)
- Edouard Herriot (Lyon, proximité niveau 2, "petit" lycée sans trop trop trop de pression)
- Berthollet (Annecy, proximité niveau 3, moyen lycée avec un peu de pression)
- Carnot (Dijon, proximité niveau 3, ?)
- Champollion (Grenoble, proximité niveau 3, ?)

Je suis allée à 1 portes-ouvertes... oui. Désolée. Je sais pas pourquoi je fais ce blog, en fait.
Portes-ouvertes donc du lycée du Parc. J'en garde un souvenir plutôt nuancé, entre le "waw c'est magnifique la belle vie c'est immense c'est trop classe" et le "c'est une usine".
Au début d'APB donc, c'était: Fauriel, le Parc, Berthollet...
puis: le Parc, Fauriel, Berthollet...
puis j'ai découvert l'existence d'Edouard Herriot. J'ai discuté avec une ancienne élève, glané quelques infos. J'avais envie de partir de chez mes parents, et la pression du Parc me faisait peur. APB est devenu: Edouard Herriot, le Parc, Fauriel...

Bref, j'avais enfin choisi "ma" prépa.


Je suis entrée en prépa (en toute objectivité:)

j'avais un dossier "normal, banal", bonne élève mais sans plus, de gentilles appréciations. Ma moyenne générale en terminale tournait autour de 13,5 (autant vous dire que c'était pas l'extase) --> "mais" j'étais dans un lycée au niveau assez élevé et la meilleure moyenne tournait autour de 16.

Il faut savoir que les prépas se fichent de tes résultats au bac puisqu'elles étudient les dossiers avant de connaitre tes résultats.
Par contre, elles regardent tes notes de français puisque les épreuves anticipées sont en Première (ça a beaucoup joué dans mon cas je crois: 19 à l'écrit, 13 à l'oral --> c'était un coup de chance, je n'aurais jamais dû aller en prépa !!).

Bref, toujours est-il que j'ai été acceptée du premier coup à Edouard Herriot.


La paperasse

Commença alors la longue valse des paperasses (mais ça ça sera toute votre vie), entre tel et tel papier à récupérer, les photos d'identité à faire, le choix des options.
Pour Edouard Herriot:
il fallait venir s'inscrire directement au lycée --> deuxième semaine de juillet je crois. Vu que je n'étais pas allée aux portes-ouvertes je découvrais le lycée en même temps que les professeurs qui étaient par-ci par-là pour nous conseiller sur nos choix d'options.
Et voilà. C'était fini, je suis repartie comme je suis venue, la tête pleine d'espoir.


En conclusion (en toute subjectivité): franchement, choisir sa prépa et stresser pour son admission, c'est juste le truc le plus infime de tes deux/trois ans de prépa. Une fois que c'est fini, t'es heureux, mais ce n'est que le début, et ça, il faut t'y préparer mentalement.

En tout cas, je ne regrette absolument pas d'être à Edouard Herriot qui répond complètement à mes attentes. :D



La prépa littéraire, c'est quoi en fait ?


Je suis sûre que toi aussi, terminale ou ex-terminale, tu es/étais un peu paumé.e dans ta vie (à part si tu sais/savais depuis la 5e que tu voulais être maître du monde) : quelle orientation ? Quel métier ? Pourquoi faire ? Est-ce que j'aurai un travail ? Et si j'ai pas mon bac ? Et si je rate ma vie ? Et si je sais pas ce que je veux faire ?


Si toi aussi tu te poses toutes ces questions, la prépa peut être une réponse !


OUI, CAR :

La prépa, c'est exactement comme au lycée : une classe, un prof principal, des horaires un peu nuls, et plein de matières. La prépa, c'est général : comme son nom l'indique (CPGE = Classe Préparatoire aux Grandes Écoles) tu prépares "juste" un/des concours.
--> attention quand même : quelle que soit la prépa tu te "spécialises" déjà un peu (en prépa ECE/S (économie) tout tourne autour de l'économie).

Mais allons tout de suite au particulier: la prépa littéraire (parce que j'aurais du mal à vous parler de MPSI —maths, physique).

Petit topo sur la prépa littéraire <3

La prépa littéraire est elle-même divisée en deux voies : A/L et B/L.
Les matières communes (sans compter les spécialités ni les options) aux deux voies sont *roulement de tambour* :
français, philosophie, histoire, géographie, LVA, LVB, latin (désolée), grec (éventuellement).
Les matières en plus en B/L : maths et SES (Sciences Économiques et Sociales).

Oui mais alors quoi ? Pourquoi deux prépas si on fait la même chose ?
Dans tous les cas, tu prépares le concours pour l'ENS (École Normale Supérieure) (la classe, quoi).
Cependant, grâce à la BEL (Banque d'Épreuves Littéraires), tu peux ne pas devenir prof ou chercheur car les portes des écoles de commerce, de communication, de traduction, etc, te sont ouvertes via le concours de l'ENS. (--> MAIS on en reparlera, il y a tant de choses à dire sur cette BEL.)
La B/L est donc encore plus "ouverte" et "générale" que la A/L parce que tu touches à tout, ce qui peut être un atout pour les concours d'entrée des écoles de commerce par exemple.

Cela étant dit, revenons aux généralités.
La 1ère année de prépa littéraire est appelée hypokhâgne, la 2e khâgne, et si vraiment t'aimes la prépa tu peux faire une 3e année : la khube.
Comme au lycée, ton passage d'une année à l'autre dépend de tes résultats (hé oui, la prépa, c'est sélectif). Mais pas comme au lycée, la prépa marche par semestre --> deux conseils de classe dans l'année.
Le mythe de l'absence de vie sociale n'est ainsi pas tout à fait faux : en prépa, il faut bosser. Sinon tu es assez vite largué.e. Si tu veux t'amuser, va plutôt en fac. Vraiment.

Kesketufé pendant 2 ans ?

L'hypokhâgne  :
c'est un peu l'année de remise à niveau. Une des premières choses que te diront les profs: "je considère que vous n'avez jamais fait de [choisis une matière]".
Pour faire simple:
- tu as cours dans toutes les matières citées plus haut
- tu dois choisir des options (2, voire 3)
- tu as des DS
- tu as des "kholles" (= "colles" pour les autres prépas) (= "oraux" (un peu comme l'oral de français) pour les gens normaux)
- tu as des concours blancs
- l'objectif, c'est un peu ta culture générale
- il n'y a pas vraiment de programme imposé, seulement quelques pseudo-directives

La khâgne :
c'est l'année de spécialisation, l'année du concours, l'année où tu dois te tuer au travail (si ce n'est pas déjà fait en hypokhâgne) pour réussir.
Pour faire simple:
- tu choisis une spécialité et tes options changent en fonction de cette spécialité
- tu peux avoir moins d'heures de cours car tu es censé.e avoir "moins" de matières (d'où "spécialisation")
- tu as des DS
- tu as des kholles
- tu as des concours blancs
- tu essayes de survivre
- l'objectif, c'est le concours de l'ENS
- il y a un programme dans chaque matière

La khube:
c'est la même chose que la khâgne. Sauf que le programme change toutes les années, donc tu travailles un nouveau programme.


En substance, la prépa littéraire, c'est ça.
Sûrement que c'est un peu fouillis dans votre tête : n'hésitez pas à cliquer sur les liens dans les articles pour en savoir plus sur telle ou telle chose (les options ou les spécialités par exemple).


Donc : pourquoi INTÉGRER une prépa littéraire ?



- parce qu'en restant dans un cursus général, tu peux réfléchir et approfondir ta réflexion sur ton orientation
- parce que si t'es bosseur.se et que "t'en as encore sous la pédale", le système de la prépa est pour toi
- parce que c'est rassurant de ne pas tout de suite quitter le lycée
- parce qu'il y a la BEL
- parce que si t'aimes les matières littéraires, la prépa sera un peu le paradis pour toi
- parce que si tu veux entrer à l'ENS, ben ça te facilite un peu la vie quand même
- parce que t'auras jamais appris autant de choses en 2 ans que pendant toute ta scolarité (méthodologie, culture générale, tout ça)
- parce que si t'aimes réfléchir... juste, fonce
- parce que c'est exigeant
- parce que grâce au système d'équivalences (crédits ECTS accordés par la fac à laquelle tu seras inscrit.e), tu perds pas tes années d'étude (mais on en reparlera)
- (liste non exhaustive)


Et au contraire : pourquoi NE PAS INTÉGRER une prépa littéraire ?


- faut pas se leurrer : c'est dur.
- parce que si tu ne réponds pas à un certain profil psychologique, tu vas y laisser ton honneur et ta vie --> il faut avoir un moral d'acier. Ne surtout pas être (trop) émotif, sinon les commentaires parfois (souvent) acerbes et sadiques des profs passeront mal. Dans le même genre, il ne faut pas être (trop) stressé.e et savoir garder son calme, la tête sur les épaules. (Enfin tu peux très bien intégrer en étant humain aussi, hein)
- parce que si t'aimes pas travailler...
- parce que si ton but dans la vie c'est de continuer à voir tous tes amis et faire 5 activités extra-scolaires ; bref, avoir un maximum de vie sociale...
- parce que l'absentéisme est pas très bien perçu
- parce que c'est dur
- parce qu'il peut y avoir de la compétition et c'est pas cool et stressant
- parce que c'est vraiment très exigeant (/!\ je ne dis pas que les autres formations ne le sont pas, je dis juste qu'en prépa on s'en sert pour mettre la pression)
- parce que si tu sais déjà exactement ce que tu veux faire, perds pas 2/3 ans en prépa (sauf si tu veux intégrer l'ENS) et fais-le 
- parce que c'est dur
- (liste non exhaustive)



En résumé : La prépa est un monde VRAIMENT à part et VRAIMENT compliqué.
C'est dur de tout résumer, je m'y perds un peu moi-même. J'espère que vous comprenez un peu quand même ; j'essaye de détailler un peu mais pas trop, mais ça fait quand même de looongs articles...




Il faut un (re)commencement à tout.


J'écrivais prétentieusement il y a 17 mois:
"ceci est un blog d'hypokhâgneuse. Hypokhâgne est une nom barbare inventé pour désigner les malheureux élèves qui, après le bac, ont décidé qu'ils aimaient le lycée et qu'ils voulaient y rester. Ils sont donc allés en classe préparatoire et, qui plus est, une classe préparatoire LITTÉRAIRE. Hypokhâgne est ainsi l'équivalent de la première année."


Je peux à présent parler de moi à la première personne et affirmer avec humilité que je suis en khâgne, deuxième année de CPGE littéraire. Et j'affirme cela avec humilité parce que je fais partie des derniers de ma classe lolol.

Mais, pour reprendre mon idée de départ pour ce blog, je pense que même en étant nulle (voire très nulle) je peux parler de la prépa comme tout autre préparationnaire. Maintenant que j'ai assez de recul pour comprendre le fonctionnement de la prépa, je peux en parler.

Je peux en parler pour ceux qui se posent des questions (je ferai partie de ces centaines de blogs et de tumblr qui parlent de la prépa)
Je peux en parler pour expliquer les problèmes que j'ai rencontrés
Je peux en parler pour expliquer ce qu'il ne faut pas faire (mais pas pour expliquer ce qu'il faut faire, parce que finalement, j'en sais rien)
Je peux en parler juste parce que j'aime raconter ma vie

Je peux en parler pour vous dire la vérité et rien que la vérité sur ce monde à part qu'est la prépa.


COUCOU
Je suis Jeanne
Je suis en prépa littéraire A/L en khâgne au lycée Edouard Herriot (Lyon)
Et j'ai envie de vous faire part de mon expérience de ces deux petites années éprouvantes en prépa
(qui ne sont pas encore finies, certes)



(Les articles sont triés du plus récent au plus ancien.)



PS tumblrus literarus:
si vous voulez de VRAIS CONSEILS de méthodo tout ça:

PPS tumblrus literarus:
si vous voulez rigoler un bon coup:
http://cestkhakhagne.tumblr.com/ (tumblr d'un anonyme de ma prépa)
et quelques autres tumblr sympathiques et (malheureusement) très vrais:
- http://vara-tibi-khagna.tumblr.com/ (celui que tout le monde connait, mais qui n'a pas été mis à jour depuis longtemps)