Suite à quelques mûres réflexions et un compteur de visite constant, je vous présente la nouvelle rubrique, joyeux mélange de "La fac ce micmac" et de "Up !". Et du principe du blog.
Note de haut d'article:
"
La joyeuse vie de BK. en prépa" raconte mon périple en prépa. Maintenant, c'est fini, alors je pourrais complètement délaisser ce blog. Cependant, j'ai décidé d'écrire un article de temps en temps pour donner quelques infos, renseignements, conseils, astuces... comme les articles sur la prépa, mais en fac !
Si tu es un.e nouvelle visiteur.se et que la fac ne t'intéresse pas, n'hésite pas à consulter la table des matières pour trouver ce que tu cherches !
SIC, donc. Pour (l'adverbe latin) "
ainsi", pour "
Sciences de l'Information et de la Communication", et pour "
Si l'Infocom m'était Conté" (comment ça je vais chercher loin ?).
Si vous êtes nouveaux.elles et que vous souhaitez comprendre les articles
SIC, je vous conseille de d'abord lire les articles
La fac ce micmac, à retrouver dans la table des matières !
Étant donné que je ferai un article de temps en temps,
ces articles seront longs, très longs (je m'en excuse à l'avance)...
accrochez-vous bien ! Je ferai le maximum pour être claire et précise (mais pas concise...) !
Épisode 1, contexte: premières vacances.
La fac
J'ai beau avoir très peu d'heures de cours, je les attendais, ces vacances. Sûrement que travailler peu donne plus envie de dormir. Mais commençons par le début.
La dernière fois que j'ai parlé de la fac, j'étais enfin devenue faqueuse. Après 7 semaines de cours, je peux vous dire que rien n'a changé, si ce n'est que 3 de mes CM (Cours Magistraux) sont terminés. Oui oui, terminés. 3 CM sur 5. Ce qui m'enlève joyeusement 8h de cours par semaine.
Et ce, jusqu'aux partiels, en janvier.
Petite parenthèse: à la fac, on parle en
semestre, généralement délimité par les vacances de Noël en théorie, et par les partiels en pratique. À chaque semestre, tu valides (si tout va bien)
30 crédits (
voir article: ici) et tu changes de cours. À savoir qu'il n'y a qu'
une semaine de vacances pour chaque vacances scolaires, hormis celles de Noël. À savoir aussi que c'est en théorie, et qu'en pratique, à Noël, tu as plutôt un mois de vacances (entre la "semaine de rattrapage de cours", la "semaine de révisions" et les vraies vacances) -ce qui n'est rien comparé aux presque 4 mois de vacances d'été.
Bon, alors les
horaires dans la fac où je suis (Sciences Humaines et Sociales (SHS), "département" Infocom, à l'Université Jean Monnet - Saint-Étienne) sont assez exceptionnels, il faut l'avouer. Une L3 tourne autour de 18-20h de cours/semaine. La mienne n'échappe normalement pas à la règle, cependant:
- pour mon option (numérique), un TD (Travaux Dirigés, 4h/semaine) n'a pas commencé
- les CM sont des formats de 12 ou 18h, à raison de 3h/semaine, faites le calcul, ça tient pas un semestre.
Ce qui me faisait à la rentrée autour de 15h/semaine, et maintenant... 7h30/semaine. (Avec le TD, quand il aura commencé, 11h30/semaine.)
La magnifique grille de la fac.
Semestre 5 et 6 car je suis en L3. Option 1 "approches du numérique".
Il s'agit donc d'occuper ces
40000h de temps libre/semaine.
Comme le ferait remarquer mon prof de sociologie, on n'a pas d'asso en infocom, pas de bde. À peine un en SHS. Ne pas compter donc sur les soirées étudiantes, à part si tu t'invites à celle des médecines.
Par contre tu peux compter sur les petites soirées posées, le ciné, la lecture, le dessin, tout ce que tu n'aurais jamais eu le temps de faire en prépa, mais surtout, tu peux compter sur tes devoirs.
Ça c'est moi qui le dit, parce que j'ai gardé la mauvaise/bonne pression de la prépa qui te fait
travailler non stop (je réussis à continuer à faire des plannings, c'est dire). Je fiche, je lis, je refiche, je travaille mon mémoire, je vais à la Bibliothèque Universitaire (BU), je relis, je rerefiche... bref, j'ai l'impression d'être tout le temps en retard. Ce qui est vrai et pas vrai à la fois. Pas vrai, parce que non, je commence souvent très en avance les travaux à rendre, les livres et les cours à ficher. Vrai, parce que comme je commence très en avance, je me permets de prendre mon temps, et qu'au bout d'un moment... parfois, ça coince avec le travail du jour au lendemain. Et puis il faut l'avouer, buller, c'est tellement tentant...
Cependant, je n'ai jamais autant emprunter de livres que depuis que je suis à la fac. Une
BU, c'est vraiment autre chose qu'un CDI. Et à Lyon, je n'allais jamais dans les bibliothèques, je commandais.
Tout ça pour dire que je suis contente d'avoir appris à lire en prépa. Et de retrouver Lejeune dans les rayons du secteur Arts, Lettres et Langues.
Bref, parlons peu (lol), mais parlons bien.
Les cours.
-
Théories, anthropologie et sociologie de la communication relient les 3 disciplines (euh, "théories" n'est pas une discipline, mais plutôt un cours d'histoire de la comm) à la communication. Y'a pas plus simple pour expliquer... (Ma formation de ES me sert tout à fait. Je pensais pas un jour re-bouffer du Bourdieu.)
-
Sémiolotique... sémio... sociotique... adflflazfrjqs de l'image, cherchez pas, c'est "simplement" de l'analyse d'image, avec un petit cours sur l'histoire de la sémiologie.
-
Culture de l'image, c'est... un cours... sur l'image... notre prof ayant choisi de retracer l'histoire de la photographie de 1929 à aujourd'hui.
- l'UE 2, c'est le
mémoire
- l'UE 3, le
TD d'option.
- Et la
langue vivante, ben c'est la langue vivante quoi.
Je voulais aussi préciser quelque chose concernant le système de la fac (SHS info-com) où je suis:
on n'a pas le choix lorsqu'on s'inscrit aux cours. Il y a un emploi du temps pour tous, et une option, que pour le coup on choisit. Ce n'est pas le cas dans toutes les facs SHS des universités, et ce n'est pas le cas pour toutes les facs en général.
Par exemple, à Lyon 2, en lettres modernes, lors de l'inscription, tu choisis les cours que tu veux suivre (premier.es arrivé.es...).
Le CELSA et autres orientations
Je prépare le concours du
CELSA (clique pour accéder au site de l'école), une école de communication à Paris. Je vais peut-être chercher à préparer d'autres concours (je pense à sciences po, si c'est possible). Et dans le cas où je rate tout, il faut que je regarde les différents masters proposés. À défaut d'être acceptée dans l'un d'entre eux, je ferai un M1 à Jean Monnet et je retenterai le CELSA.
Enfin je vais un peu vite en besogne, mais voilà mes plans pour les deux prochaines années.
Le CELSA, donc, c'est la prestigieuse école de communication publique, qui est reliée à la Sorbonne. Autant vous dire qu'il y a beaucoup, beaucoup de candidats pour environ 15 places dans chaque licence.
Le CELSA, mon Saint Graal.
Tu peux y entrer en licence 3 ou en master 2. Il faut donc avoir minimum 2 ans d'étude pour tenter le concours. Il y a ensuite un âge limite pour le tenter. Par exemple, en L3, tu peux tenter le concours jusqu'à tes 23 ans, mais plus tu avances dans tes études (par exemple tu as ton M1 mais tu décides de rentrer en L3 et non en M2 parce que tu as fait des études de physique et que tu ne connais rien à la comm), plus l'âge limite pour passer le concours recule (dans cet exemple tu as jusqu'à tes 25 ans. C'est l'âge maximum pour concourir.).
Le CELSA propose
5 licences,
autant de M1 + 2 formations qui commencent en M1, et
autant de M2 que de M1 mais en plus spécialisé (
voir les intitulés: ici). À noter que pour le M1, une des formations qui commence cette année est le master journalisme qui, contrairement aux autres formations, est accessible par concours en M1.
Ensuite, le concours: c'est un concours normal, première sélection par écrit puis seconde sélection par oral.
- pour l'écrit: 3 épreuves. Une commune à toutes les formations (question générale), une étude de documents spécifique à la formation choisie, et une d'anglais (essai + texte à trous).
- pour l'oral: un entretien et une compréhension d'anglais avec restitution et entretien.
À noter: on ne peut s'inscrire que pour une formation lors du concours. Logique, il y a une seule session, et tu peux pas passer deux épreuves en même temps.
J'hésite encore entre deux licences: "communication des entreprises et des institutions" et "médias et communication". Le métier de
chargé de comm externe (ou responsable de la communication externe, clique pour accéder à la fiche métier de Studyrama) m'intéresse beaucoup, mais les médias aussi, et je pense que le numérique offre beaucoup plus de possibilités (et d'offres...) qu'un chargé de comm.
De plus, la L3 info-com me permet de découvrir ce qu'est la comm, et mes idées ont déjà changé par rapport à celles que j'avais avant d'y entrer. Voilà où j'en suis dans la préparation du concours, dans une sorte d'impasse réflexive où trois orientations ayant autant de rapports entre elles qu'elles n'en ont pas s'articulent.
Donc, pour faire avancer le schmilblic, j'ai acheté un beau et gros cahier où un côté sert à préparer le concours du CELSA, et l'autre à mettre au point mon orientation. Je compte commencer à m'en servir pour de vrai la semaine prochaine (les vacances c'est fait pour ça, non ?).
Je referai alors certainement un article pour expliquer en détail ma stratégie de préparation du concours ! (Parce que là, cet article commence à vraiment être trop long !)
En résumé: rupture avec la prépa ?
Mes premières semaines en fac sont plutôt passées crème. Je peux pas me plaindre, ce ne sont pas les cours qui me fatiguent. Je les trouve
aussi intéressants que nuls. Les CM, c'est très théorique, j'ai l'habitude, mais l'
autonomie dans le travail, j'ai moins l'habitude. C'est toi qui doit aller chercher les bibliographies (auprès des profs, ou de toi-même), trouver une méthode de travail, etc etc. Je suis donc encore un peu perdue et, même si je sais que j'ai fait le bon choix en allant en fac d'info-com, je spleen toujours un peu (beaucoup) en pensant à la prépa, et après que je suis allée faire un saut à Lyon voire mes potes des deux dernières années. Je regrette vraiment l'
ambiance de la prépa, très particulière et très intimiste, comparée à celle de la fac où tu croises 3 fois par semaine des visages que tu reconnais vaguement et dont tu sais que tu connaitras jamais le prénom. Ce qui n'arrange rien, et qui est pourtant très utile, c'est que je retrouve
beaucoup d'auteurs ou de notions évoquées en prépa dans mes cours d'infocom. Je retrouve donc avec plaisir les textes que j'ai haï l'année dernière, ce genre de trucs. Et ce dont je me rends de plus en plus compte, c'est que tout ce que j'ai appris en prépa, je l'ai
assimilé, et que ça peut me servir à tout moment. Et franchement, ça fait du bien de se dire que, même en ayant été nulle en prépa, j'ai assimilé plein de choses en tant que réflexes que je reproduis en fac (autant par rapport aux choses apprises qu'aux méthodes de travail, d'analyse, d'écriture, et j'en passe et des meilleures).
J'avance donc en étant intéressée tout en rechignant vaguement.
À bientôt !
Jeanne.