lundi 30 novembre 2015

SIC #3

Si l'Infocom m'était Conté

Rappel: je parle de ce que je connais.



Épisode 3, contexte : c'est bientôt Noël !

La fac

Ah, chers internautes, si vous saviez comme c'est fatiguant d'aller deux fois par semaine en cours. Je m'explique : on finit par s'habituer et se complaire à larver chez soi, alors quand il s'agit de se lever pour 8h... y'a pas beaucoup de répondant, si vous voyez ce que je veux dire.

Cependant, cela ne m'empêche pas de travailler, au contraire ! Le seul problème c'est que je ne travaille que sur une seule chose : la note d'intention de mon mémoire.
La note d'intention, c'est un peu le truc qui te prend la tête, surtout quand ton prof référent a une vision assez ambitieuse de cette même note, du genre : "votre note est vo-tre mé-moire ! C'est le plus gros, après, c'est que de l'écriture ! Ah, et puis, il faut que deux entretiens soient réalisés ! Minimum ! Et je dois lire au moins 10 pages !"
La note d'intention, c'est en effet une note explicative sur tout ce que tu vas expliquer dans ton mémoire et comment t'y es parvenu-e. En gros, tes recherches doivent être finies.
La mienne (de note d'intention) est à rendre dans deux jours, c'est-à-dire mercredi qui arrive (nous sommes lundi). C'est un peu le rush, mais je suis dans les temps ; forcément, à avoir bossé que là-dessus depuis la rentrée de novembre...

En résumé, la seconde moitié de mon premier trimestre s'est déroulée tranquillement autour de mon mémoire : lecture, recherches, entretiens. Surtout recherche de personnes à interroger.
J'ai donc délaissé tout ce qui est :
- rédaction de lettres de motivation pour le stage
- révision de partiels
et je n'aurais peut-être pas dû. Non pas qu'une lettre de motivation soit très longue à rédiger, mais c'est plutôt les partiels qui m'inquiètent, parce que, comme tout le monde le sait, qui veut profiter un minimum des vacances de Noël n'a pas le temps de réviser pendant ces-dites vacances. Or, cette chère université qu'est Jean Monnet (tu sens l'ironie ?), n'ayant pas trouvé de prof pour mon option numérique, ni en septembre, ni en octobre, ni en novembre, a fini par nous trouver un prof (ou plutôt : mon prof référent nous a trouvé un prof) qui n'est disponible que la semaine de révision, du 14 au 18 décembre. La semaine de révision. Celle juste après la semaine rattrapage de cours, qui est faite pour rattraper les cours. C'est donc ainsi que BK. partira pour 26h de cours en 4 jours au lieu de réviser.

Cela dit, la manière dont le prof envisage l'option est plutôt intéressante (oui, on a eu un cours quand même, la semaine dernière), ça vaut le coup : je suis là pour ça, merde.
Et puis, les révisions, tant pis, je les ferai la semaine d'avant, et j'aurai tout oublié à la rentrée !

(Je rigole, bien sûr que je vais apprendre mes cours par coeur et lire 3000 livres en deux semaines.)


Le CELSA et autres orientations

Ben, en fait, j'ai rien fait, puisque je bossais mon mémoire.
Je surveille juste H24 les dates d'inscription et de concours. Et je regarde ma bibliographie en me disant qu'il faut que je m'y mette.

Par contre, je me pose pas mal de questions quant à l'orientation. Mon souhait s'assimile au métier de chargé-e de com : j'aimerais travailler au sein des institutions en tant que, mmh... "médiateur" entre le public et l'institution. Un-e chargé-e de com dit-e externe quoi. (En gros, un chargé de com cible quelle population pour tel projet, il analyse un peu tout ça.) (En super très gros.)
C'est entre-autre pour cela que je vise le CELSA et sa licence Communication des entreprises et des institutions. Et que je regarde Sciences Po qui propose pas mal de formations par rapport aux institutions.
Cependant. Je découvre l'infocom cette année. Je découvre un peu ce qu'est le numérique. Qu'est-ce qui m'intéresse, au fond ? Est-ce que le métier de chargé-e de com m'intéresse toujours autant ? Qu'est-ce que je fais du numérique, qui m'intéresse aussi ? C'est un peu tout ça dans ma tête, et ça serait bien que j'éclaircisse ce problème.



En résumé, à un mois et des poussières des partiels et à quelques semaines des vacances :

Mon quotidien de fac n'est pas bien passionnant, surtout que je suis à peu près absolument pas l'actualité des assos. Je bosse tête baissée, j'ai comme qui dirait pas trop l'impression de profiter de mon année en tant qu'étudiante, mais s'il faut ça encore un an pour "réussir"... L'important est de pouvoir et d'arriver à faire ce que l'on espère voir se réaliser ! (Ce que l'on a envie donc, mais tourné dans le sens "envie par rapport à mes études et mon orientation".)

Jeanne.



jeudi 12 novembre 2015

SIC #2

Si l'Infocom m'était Conté

Rappel: je parle de ce que je connais.



Épisode 2, contexte: rentrée de novembre

La fac

La reprise est dure, si dure, on s'habitue tellement à ne rien faire... (en réalité j'ai beaucoup travaillé pour mon mémoire.)

Ce qui me vient à l'esprit:
on les sent bien passer, les 2/3 de travail personnel. (Selon mes profs, leurs cours représente 1/3 de notre travail, les 2/3 autres, tu te démerdes royalement.) Je n'ai jamais autant lu de livres scientifiques qu'en fac -j'en venais à culpabiliser par rapport à la prépa, mais en fait, c'est normal, vu que le cours de fac ne suffit absolument pas à assouvir ta soif de connaissance. Pas le temps, de toute façon, qu'est-ce que vous voulez faire avec un CM de 18h/semestre ?
En soi, c'est pratique, parce que ça te permet de fouiner un peu partout. D'aller là où tu veux et de trouver intéressant ce que t'as envie de trouver intéressant. Mais pour les pauvres petit-es ex-préparationnaires comme moi, qui ont l'habitude d'être porté-es par les profs de prépa, c'est pas évident ! On s'habitue vite, mais il ne faudrait pas l'oublier: il faut aller vers les profs.

Ensuite, encore et toujours un magnifique problème d'administration (comme dans toute bonne fac qui se respecte je crois), comme des profs de langue vivante pas au courant qu'ils doivent faire des cours vraiment de langues et non spécialisés (rappel: je suis, ou du moins maintenant je suivais, des cours sur le cinéma -en anglais), dans le but de passer un exam à la fin du semestre (un partiel en fait, mais bon personne était au courant). Je râle, je râle, mais la fac, c'est pas que de l'administration, n'ayez crainte. Mais un peu quand même.

Ensuite, petit paragraphe spécial mémoire:
un mémoire, ça parait énorme vu comme ça; et ben, rassurez-vous, ça l'est. Je ne vous développerais pas toute la méthodo parce que c'est pas très intéressant (toutefois si vous voulez savoir à quoi ça ressemble et à quoi ça sert, je peux peut-être vous éclairer si vous le souhaitez), mais un mémoire, en gros, c'est 80 pages de réflexion qui te dépasserait presque. Et surtout, un mémoire, c'est une note d'intention (sujet de mon stresse intense du moment), c'est-à-dire un joli document d'au moins 10 pages (en L3) qui raconte ce que tu veux faire (objet, terrain, problématique, méthodo). Pi encore, une note d'intention de mémoire, c'est une date de rendu, qui se rapproche très dangereusement et très rapidement, et qui te fait penser que t'es pas allé-e aussi vite que tu l'aurais cru.
Mais c'est tout à fait gérable !


Le CELSA et autres orientations

J'avais dit au SIC#1 que je vous parlerais de ma stratégie de préparation de concours du CELSA. Finalement j'ai pas tant avancé que ça pendant les vacances parce que c'est un peu tôt pour s'entraîner aux disserts (je suis tombée sur cette image faite par les MISC du Celsa (ce sont les M2 Médias Informatisés et Stratégies de Communication) --> clique).

Donc pour le CELSA, ce fut vite fait.

Ensuite, je me suis un peu plus renseignée pour Sciences Po (les IEP donc). J'ai tellement pas confiance en ces écoles que ce fut douloureux de se rendre compte qu'il y avait des masters intéressants. (La communication dans les années 2010, ou comment être un mouton...)

Puis, dernier plan de secours: la fac. J'ai regardé ce que la mienne proposait au niveau master, ainsi que celles de Lyon 2 et Lyon 3 (pas trop loin quoi).

En résumé j'ai beaucoup mis mes idées au clair, à savoir:
pour le CELSA:
- définir concrètement les épreuves
- télécharger les annales et jeter un coup d'oeil
- faire une biblio
- faire une liste des journaux/radios anglaises et américaines à suivre et chercher désespérément une newsletter globale
- checker les dates d'inscription au concours, les dates de concours etc... et attendre (toujours actuellement d'ailleurs)
pour les IEP:
- faire une liste des masters intéressants dans les différents IEP
- checker les dates d'inscription au concours, les dates de concours etc
- checker le prix (aïe) (aïe aïe aïe)
- rager parce que les concours de Lyon et de Lille sont à la même date
- attendre les dates d'inscription aux concours pour connaître les thèmes de la dissert
pour la fac:
- faire un topo des masters intéressants pas trop loin de chez moi
- déprimer en me disant que peut-être j'allais rater ma vie



En résumé, à deux mois de la rentrée et à deux mois des partiels:

Je suis toujours aussi perplexe et partagée entre la volonté de réussir et partir de ce système de fac et l'envie de profiter à 100% de cette année, au niveau culturel, social, etc etc; parce que c'est pas tous les ans qu'on peut en même temps suivre des cours, préparer des concours, et sortir à côté. Il faut pas faire la tronche pendant deux ans et attendre, parce qu'après, il sera trop tard !

Jeanne.