Aujourd'hui un article plutôt subjectif et personnel, mes excuses, mais au moins ça change un peu... !
Épisode 4, contexte : post-partiels.
La fac
Après cinq malheureux partiels de 2h étalés sur 3 jours, je suis complètement hébétée. On perd l'habitude des contrôles aussi... longs... On perd l'habitude des examens tout court, et les examens eux-mêmes ne nous aident pas trop.
Déjà, ils se suivent, de 8h à 12h30, tu passes 2 partiels; non pas que ça soit fatiguant, mais parler culture de l'image puis anthropologie, c'est compliqué pour ton cerveau parce que ça n'a pas grand chose à voir.
Ensuite, et surtout, les examens. Sérieux. Ils nous ont pris pour des maternelles. Alors, je veux bien savoir que dans ma L3 infocom (à Jean Monnet Saint-Étienne), on n'a pas beaucoup d'heures de CM (cours magistraux) par trimestre (18h au grand max par matière). Je veux bien savoir que les profs sont occupés. Je veux bien savoir qu'ils ont un fond bienveillant. MAIS faire une dissertation sur le cours ET exclusivement le cours. Non.
Tu recraches littéralement ce que tu as appris par coeur, dans le même ordre que le plan du cours. Il était à peu près impossible de dire autre chose que ce qu'il y avait écrit dans le cours. Donc, en gros, à la sortie de l'exam, tu ne sais absolument pas combien vaut ta copie.
Les profs (pardon, les enseignant-es chercheurs-ses) nous ont beaucoup répété que leur cours représentait 1/3 de notre travail, et que les deux autres tiers étaient notre travail personnel, entendons-nous bien lectures de livres d'articles de biographies et de curiosité personnelle, mais quand je suis arrivée devant un sujet qui se basait exactement sur la problématique du cours, et devant un autre qui posait des questions exclusivement sur le cours (sauf une question piège, qui permettait de réfléchir un peu, mais on n'a même pas su saisir l'opportunité tellement on en savait rien); j'ai bien rigolé en pensant à toutes les fiches et les articles que j'avais lus.
Le problème, c'est que tu sais que tout ce que tu as mis dans ta copie est juste, puisque c'est le cours quasi au mot près; mais seulement, est-ce que ça vaut quelque chose.
Donc maintenant j'attends, je suis partie déprimer, maudire l'humanité universitaire toute entière dans mon coin et je suis allée faire les soldes.
Non, sans blague, voilà ce qu'il vous attend si vous entrez en L3 infocom à Jean Monnet.
Après, c'est cool et easy les partiels, c'est sûr !
J'étais même un peu dégoûtée que la moitié des étudiants qui avaient arrêtés d'aller en CM la deuxième semaine d'octobre ait autant de chances que nous d'avoir une bonne note, puisque bien sûr ils avaient récupéré les cours auprès des autres étudiants (mais pas auprès de moi, nope, sorry, mais quand on vient pas en cours, on assume).
Soit dit en passant, ça ne se passe pas comme ça dans toutes les facs (je dis bien facs, et non universités, c'est-à-dire chaque "secteur" d'université, comme l'infocom, les langues, le droit...).
J'ai des ami-es en anglais et en lettres mo qui ont des partiels de 3h minimum avec vraie dissertation (réflexion tout ça), étude de texte, d'article...
J'aime pas trop cracher sur l'institution dans laquelle j'étudie; finalement, ça m'énerve plus égoïstement parce que j'ai peut-être fait un mauvais choix, mais retenez bien que l'endroit dans lequel j'étudie est l'endroit dans lequel j'étudie, point, j'ai déjà de la chance de pouvoir étudier, avec des bons ou des mauvais moments, je veux dire, si on fait son maximum, si on se préoccupe de son avenir et pas de celui du BDE d'à côté, la forme des partiels importe peu. Alors oui on, je peux râler, mais ça changera pas grand chose, pas ça du moins.
Vivement que je me remette à travailler le mémoire, ça m'occupera.
Le CELSA et autres orientations
Et bien, à part avoir écrit les dates du CELSA un peu partout où je passais, je me suis juste dit qu'il fallait que je m'y mette sérieusement.
Toujours un gros doute quant à l'orientation, le domaine culturel et communication des institutions n'offrant pas une perspective d'emploi chatoyante, je pense à me reconvertir en dalaï lama.
Mais c'est ça qui est beau, d'avancer dans l'infocom est de s'apercevoir que d'autres domaines nous intéressent et offrent peut-être un peu plus de perspectives (je pense au numérique notamment) (car, non, je ne me reconvertirai pas en dalaï lama !). (En vrai, je suis pas aussi calme, dans ma tête c'est un brainstorming permanent.)
Ah, et aussi, point conseil du jour:
les facs et les écoles commencent à mettre en ligne leurs dossiers de candidature (car oui, dans certaines écoles, il faut aussi un dossier) pour les masters, tenez-vous au courant !
En résumé, à un mois des résultats des partiels :
en sortant des partiels, tu ne sais pas si tu auras ton semestre ou non.
Jeanne.
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